Mind.of.Cha

Mind of little lady.

Mercredi 7 avril 2010 à 22:35

Il est dur de vivre quand on a peur de sortir de chez soi. De se retrouver sous le regard des gens qu'on aime, alors qu'on leur a fait peur. Qu'on les a "trahi" par nos actions. Qu'ils se sont fait un sang d'encre.
C'est la gorge nouée et un mal de ventre ravageur que je m'aventure hors de chez moi, j'essaye de me raisonner, de me dire que tout va bien. Mais rien n'y fait. Je suis trop fragile pour affronter tout cela. J'ai l'impression d'être une feuille morte qui se laisse aller au vent qui passe et qui pourrait se faire broyer par n'importe quelle semelle.
J'ai beau être souriante, rigoler, je me sens tellement vide. Tellement fragile. Je sens bien qu'un rien pourrait me refaire basculer dans ce délire qui m'a emporté week-end dernier. Tout plaqué et partir avec des inconnus à l'étranger sur un coup de tête en mode road trip sans avoir envie de revenir malgré les appels de ma mère en pleurs.
J'ai peur de ce que je suis capable de faire. Je sais aujourd'hui que je suis capable de partir loin des gens que j'aime et de tout faire pour ne pas revenir. Je me suis fais tellement peur qu'aujourd'hui, je n'ose plus sortir de chez moi de peur de me "ré-enfuir" et de refaire du mal aux personne squi se sont inquiété de mon sort. Mais c'est tellement bon de se sentir comme libre de tout. Personne ne vous connait. Personne n'attend quelques chose de vous puisque vous êtes inconnu de tous. C'est vraiment une sensation violente et bonne à la fois. Mais l'atterrissage est violent. Quand on se rend compte de tout le bordel que l'ont a foutu dans la vie des autres.
J'ai aimé et en même temps détesté. C'est pour ça que j'ai peur que cela me reprenne.
Mais pour rien au monde je n'aurais envie de retourner aux Urgences psychiatrique, où je suis arrivé dimanche. Car e ne pouvait pas rester chez moi. J'avais besoin d'un endroit neutre et ma maison ne l'étant pas, j'ai demandé à mes parents de m'emmener à l'hôpital : "Je veux qu'on me soigne.". J'ai passé la nuit dans le quartier psychiatrique. Les psychiatres et médecin que j'ai rencontré là-bas m'ont affirmé que je devais faire un examen pour rechercher si je ne pouvait pas être touché par une maladie.

Ca a été dur pour moi de me dire que j'étais peut-être malade, même si cela m'étais déjà venu à l'idée.. Médicaments à vie. Secret sur la conscience. Mentir aux nouvelles personnes qui viendront à ma rencontre. Je me sentirait comme "fausse".
Mais en même temps, ce sera une délivrance. Je pourrais enfin me dire que ce n'est pas de ma faute si je suis comme ça. Que c'est la maladie qui me provoque ses sauts d'humeur et m'empêche de vivre normalement. Que je pourrais enfin dire adieu à ces changements d'humeur brusques et sans fondement.

Je suis perdu, j'ai peur. Et je dois vivre avec un mal de ventre constant.

C'est dur. Mais je m'en sortirais. Je le promets à qui veut l'entendre !

Jeudi 1er avril 2010 à 19:42

Amour. Marcher. Dépression. Dormir. Montpellier. Bonheur passager. Perrine. Sourire. Alcool. Villa Rouge. Courir. Bibliothèque.Tristesse. Sans conviction. Papa & Maman. Skins. Sexe. Paresse. Fumer. Haine. Joui. Damien. Regarder. Mensonge. Vider. Plonger. Envie d'évasion. Voler. Charlie. Solitude. Polygone. Joie. Gala. Soirée. Casino. Illusion. Conduire. Restaurant. Kevin. Régime. Pensées obscures. Perdue. Maux de ventre. Urgences. Hôpital. Partir. Loin. Bonnie & Clyde. Important. Musique. Tatouage. Envie. Lunel. Téléphoner. Justine. Amitié. Skater. Rouler. Vélo. Lit. Guillaume. Rire. Manger chinois. Tramway. Hypnose. Impressionant. Changement radical. Boire. Commisariat. Mal être constant. Lire. Chambre. Election. Détruire. Jouer. Pleurer.

Quelques mots ne décriront jamais ma vie. Mais on peut toujours essayer.

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